1. |
La Briole
02:53
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2. |
Les Coelachantes
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3. |
Jardin d'amour
03:52
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C’est dans le beau jardin d’amour, que la belle a passé la semaine.
Son père qui la cherche partout, et son amant est en grand peine.
Demandez donc à ce berger, s’il l’aurait pas vu, qu’il nous l’enseigne.
Berger, berger, n’as-tu rien vu passer ici, la beauté même ?
Comment était-elle habillée ? Était-ce de soie ou bien de laine ?
Elle a une robe de satin blanc, un tablier couleur de rose.
Elle est là-haut, dans ces vallons, assise auprès d’une fontaine,
Tient dans sa main un petit oiseau lui racontant toutes ses peines.
Oiseau que tu es donc bienheureux d’être dans les mains de ma belle,
Moi que je suis son amoureux, je n’oserais pas m’approcher d’elle.
Faut-il que je sois vers la fontaine pour y endurer la soif,
Ce n’est pas tant la soif que j’endure, c’est l’amitié que j’ai pour elle.
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4. |
Iel m’attend
03:37
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J’ai fait une maîtresse, trois jours y’a pas longtemps
J’irai la voir dimanche, lundi sans plus tarder.
Y’a bien trois jours les gars qu’iel m’attend,
Y’a bien trois jours déjà qu’iel m’attend,
Qu’iel m’attend de jour comme de nuit,
Qu’iel m’attend nue dans son lit
Y’a bien quatre jours les gars qu’iel m’attend,
Y’a bien quatre jours déjà qu’iel m’attend,
Qu’iel m’attend de jour comme de nuit,
Qu’iel m’attend nue dans son lit
Y’a bien cinq jours les gars qu’iel m’attend,
Y’a bien cinq jours déjà qu’iel m’attend,
Qu’iel m’attend de jour comme de nuit,
Qu’iel m’attend nue dans son lit
Y’a bien six jours les gars qu’iel m’attend,
Y’a bien six jours déjà qu’iel m’attend,
Qu’iel m’attend de jour comme de nuit,
Qu’iel m’attend nue dans son lit
Y’a bien sept jours les gars qu’iel m’attend,
Y’a bien sept jours déja qu’iel m’attend,
Qu’iel m’attend de jour comme de nuit,
Qu’iel m’attend nue dans son lit.
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5. |
Le meunier
03:32
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Quand le meunier revint du marché,
Quand le meunier revint du marché,
Il trouva son lit tout foulé
Sur le haut sur le bas sur le sac de grain
Et rintintin, sur la meule du moulin.
Valet ! Valet, qui qu’a fait ça ?
Valet ! Valet, qui qu’a fait ça ?
Ma foi, mon maître je ne sais pas
Sur le haut sur le bas sur le sac de grain
Et rintintin, sur la meule du moulin.
La meunière dit moi je le sais,
La meunière dit moi je le sais,
C’est la servante avec son valet
Sur le haut sur le bas sur le sac de grain,
Et rintintin, sur la meule du moulin.
Valet ! Valet, tu partiras,
Valet ! Valet, tu partiras,
Ma foi mon maître comme tu voudras
Sur le haut sur le bas sur le sac de grain
Et rintintin, sur la meule du moulin.
Valet ! Valet, combien j’te dois ?
Valet ! Valet, combien j’te dois ?
Ma foi mon maître cent francs par mois
Sur le haut sur le bas sur le sac de grain
Et rintintin, sur la meule du moulin.
Valet ! Valet, tu resteras,
Valet ! Valet, tu resteras,
Avec la servante tu coucheras
Sur le haut sur le bas sur le sac de grain
Et rintintin, sur la meule du moulin.
Et la maîtresse quand ça te plaira,
Et la maîtresse quand ça te plaira,
Et les enfants que tu auras
Sur le haut sur le bas sur le sac de grain
Et rintintin, sur la meule du moulin.
Monsieur le curé les baptisera,
Monsieur le curé les baptisera,
Et le meunier les nourrira
Sur le haut sur le bas sur le sac de grain
Et rintintin, sur la meule du moulin.
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6. |
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Quand le printemps viendra, le temps de la violette,
Quand le printemps viendra, le temps il changera.
Nous irons dire adieu à nos charmantes brunes,
Et puis nous leur diront que demain nous partons.
Partir mais pour partir ça nous fait point de peine,
Partir mais pour partir ça nous fait point plaisir,
Nous n'avons pas d'enfants qui nous appellent père,
Et si nous en avions, nous les reconnaîtrions.
Nous sommes des garçons pour caresser les filles,
Mais pour nous marier il ne faut point parler.
Quand on est marié, faut penser au ménage,
Quand on est marié, adieu la liberté.
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7. |
Oh gai lan lire
02:26
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Oh gué lan lire, oh gué lan la.
Vous autres jeunes filles,
Oh gué lan lire.
Qui marquez bien le pas,
Oh gué lan la.
Qui marquez bien le pas,
Qui marquez bien le pas.
Surtout prenez bien garde,
Oh gué lan lire.
De prendre un cabochat
Oh gué lan la.
De prendre un cabochat,
De prendre un cabochat.
Quand vous croyez qu’il dort,
Oh gué lan lire.
À la guerre il s’en va,
Oh gué lan la.
À la guerre il s’en va,
A la guerre il s’en va.
Oh gué lan lire, oh gué lan la.
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8. |
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9. |
J'entends la voix
04:32
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J’entends la voix de ma maîtresse
Qui m’appelait avec tant de tristesse.
viens t’en z’à moi, mon cher amant.
J’attends dans ma faiblesse.
Dans un moment, ta belle va mourant.
Hélas la mort, hélas je t’en prie,
Calme la mort, calme ta folie
De m’emmener, cette jeune enfant.
Laisse là, dans la vie,
Elle n’a pas encore passé 18 ans.
Je ne regarde rien à l’âge,
Jeunes et vieux sont mon héritage.
Vas-t’en d’ici, vas t’en de là
Brave amant, sans partage
Dans un moment, ta belle mourra.
Encore une fois, la mort je t’en prie,
Calme la mort, calme ta furie,
De m’emmener cette jeune enfant.
Laisse là dans la vie ,
Elle n’a pas encore passé 18 ans.
Brave amant, puisque tu me pries
Avec tant d’amour pour ton amie,
Tu en jouiras encore longtemps,
Je la laisse dans la vie
Car ta fidélité me surprend.
Je m’en va faire un tour en France,
Je lui laisse quatre-vingts années d’assurance
Et puis après, Je reviendrai
Publier sa sentence
La belle n’aura plus rien à m’demander
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10. |
La corbelette
03:07
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11. |
Charmante bergère
05:08
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Charmante bergère, c’est ti donc par hasard que tu restes aux champs bien tard,
Que je te vois ici, seulette, n’aurais-tu pas peur du loup ?
Si tu voulais oh ma bergère, nous parlerions de nos amours.
Mon gentil monsieur, vous êtes bien hardi de venir à cette heure ici,
De venir avec la bergère, hé là pour qui me prenez vous ?
Je suis une fille honnête et sage, allons galant retirez-vous.
Charmante bergère, abandonne ton troupeau, viens avec moi dans mon château.
Tu vivras comme une demoiselle,
Tu porteras la chaîne en or, aussi coiffure à la dentelle, t’auras la clé de mon trésor.
Mon gentil monsieur, je ne veux pas de votre bien, de votre or, comme de vos moyens.
J’aimerais mieux perdre la vie que d’abandonner mon troupeau.
Être bergère à la prairie, je ne connais rien de plus beau.
Ah je suis malade, en danger de mourir, bergère veux-tu me guérir ?
Allez donc voir dans cette grande ville, vous trouverez les médecins.
Qui connaîtront votre maladie, et vous la guériront bien.
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12. |
Valse éthiopique
05:35
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13. |
J'ai du regret
03:41
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J’ai du regret, j’ai perdu ma maîtresse,
J’ai du regret, j’ai perdu mes amours.
Oh j’ai perdu celle que mon coeur aime,
Charmante beauté prête-moi du secours
Prête-moi du secours.
Ah, quel secours veux tu que je te donne,
Je ne suis pas fille de médecin.
Je ne suis pas celle que ton coeur aime,
Va t’en chercher un autre coeur que le mien
Autre coeur que le mien.
J’ai traversé les ruisseaux, les campagnes,
J’ai entendu le Rossignol chanter.
Et qui disait dans son charmant langage,
Les amoureux sont parfois bienheureux trop souvent malheureux,
Les amoureux sont parfois bienheureux trop souvent malheureux
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14. |
La bienheureuse
03:10
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La Machine France
A partir du couple vielle/cornemuse, emblématique de la musique du Centre France, la Machine propose une musique sinueuse et
hypnotique. Le couple percus/contrebasse assure un groove inimitable, où l'on retrouve des sonorités afro-cubaines. La voix, au vibrato si particulier', revisite de façon surprenante les chansons du répertoire collecté.
Les mots sont anciens, mais étonnamment actuels !
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